Talents francs-comtois

"A la découverte d' artistes et écrivains

célèbres issus de la Franche-Comté"

Drapeau franc-comtois

Gustave Courbet, né le 10 juin 1819 à Ornans, près de Besançon (Doubs), et mort le 31 décembre 1877 à La Tour-de-Peilz en Suisse, est un peintre français, chef de file du courant réaliste. Il est principalement connu pour le réalisme cru de ses œuvres, notamment L'Origine du monde (1866), qui provoqua le scandale chez ses contemporains. Anticlérical, ami de Proudhon et proche des anarchistes, il fut l'un des élus de la Commune de Paris de 1871. Accusé d'avoir fait renverser la colonne Vendôme, il est condamné à la faire relever à ses propres frais. Réfugié en Suisse, il meurt avant d'avoir commencé à rembourser.

Gustave Courbet

Victor Hugo, né le à Besançon et mort le à Paris, est un poète, dramaturge et prosateur romantique considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a joué un rôle majeur dans l’histoire du XIXe siècle. Victor Hugo occupe une place marquante dans l’histoire des lettres françaises au XIXe siècle, dans des genres et des domaines d’une remarquable variété, Il est poète lyrique avec des recueils comme Odes et Ballades (1826), Les Feuilles d'automne (1831) ou Les Contemplations (1856), mais il est aussi poète engagé contre Napoléon III dans Les Châtiments (1853) ou encore poète épique avec La Légende des siècles (1859 et 1877). Il est également un romancier du peuple qui rencontre un grand succès populaire avec notamment Notre-Dame de Paris (1831), et plus encore avec Les Misérables (1862). Au théâtre, il expose sa théorie du drame romantique dans sa préface de Cromwell en 1827 et l’illustre principalement avec Hernani en 1830 et Ruy Blas en 1838, mais aussi Lucrèce Borgia et Le Roi s'amuse. Son œuvre multiple comprend aussi des discours politiques à la Chambre des pairs, à l'Assemblée constituante et à l'Assemblée législative, notamment sur la peine de mort, l’école ou l’Europe, des récits de voyages (Le Rhin, 1842, ou Choses vues, posthumes, 1887 et 1890), et une correspondance abondante. Victor Hugo a fortement contribué au renouvellement de la poésie et du théâtre. Il a été admiré par ses contemporains et l’est encore, mais il a aussi été contesté par certains auteurs modernes. Il a aussi permis à de nombreuses générations de développer une réflexion sur l’engagement de l’écrivain dans la vie politique et sociale grâce à ses multiples prises de position, qui le condamneront à l’exil pendant les vingt ans du Second Empire. Ses choix, à la fois moraux et politiques, durant la deuxième partie de sa vie, et son œuvre hors du commun ont fait de lui un personnage emblématique, que la Troisième République a honoré à sa mort le 22 mai 1885 par des funérailles nationales, qui ont accompagné le transfert de sa dépouille au Panthéon de Paris, le 31 mai 1885.

Victor Hugo

Claude Joseph Rouget dit de Lisle, souvent appelé Rouget de l'Isle, était un officier français du Génie, poète et auteur dramatique, né le à Lons-le-Saunier, et mort le à Choisy-le-Roi. Il est l'auteur de La Marseillaise et d'autres hymnes moins connus tels que l'Hymne Dithyrambique sur la conjuration de Robespierre et la Révolution du 9 Thermidor (1794) et Vive le Roi ! (1814).

Rouget de lLisle

Xavier Marmier, né le à Pontarlier et mort le à Paris, est un homme de lettres français, voyageur et traducteur des littératures européennes du Nord.

Xavier Marmier

Louis Émile Vincent Pergaud est un instituteur et romancier français né le à Belmont (Doubs) et mort pour la France le à Fresnes-en-Woëvre (Meuse), peu après la bataille de la Woëvre. Il est l'auteur de De Goupil à Margot, prix Goncourt 1910, et de La Guerre des boutons, paru en 1912.

Louis Pergaud

Marcel Aymé, né à Joigny le et mort à Paris le , est un écrivain, dramaturge, nouvelliste, scénariste et essayiste français. Écrivain prolifique, il a laissé deux essais, dix-sept romans, plusieurs dizaines de nouvelles, une dizaine de pièces de théâtre, plus de cent soixante articles et des contes. Il est resté très attaché à sa région d'origine, la Franche-Comté, à laquelle il a fait une place de choix dans ses romans : La Table aux crevés (1929) pour lequel il obtient le Prix Renaudot, La Vouivre (1941), Gustalin (1938). Mais il est néanmoins devenu un véritable « parigot » de Paris dont il a mis en scène les classes populaires : La Rue sans nom, la petite bourgeoisie : Le Bœuf clandestin (1939), les intellectuels et les snobs : Travelingue (1941). En cela il fournit une « étude sociale », avec un vocabulaire précis pour chaque type humain. Son langage est d'ailleurs un des plus riches de la littérature contemporaine, mêlant argot, français châtié, patois régional franc-comtois, et anglais phonétiquement francisé. Très attaqué par la critique, y compris pour ses textes les plus inoffensifs comme Les Contes du chat perché, son succès a été assuré surtout par le public. Au théâtre, son plaidoyer contre la peine de mort La Tête des autres, 1952 a soulevé de vives réactions, mais aussi de l'enthousiasme tout comme ses comédies grinçantes : Lucienne et le Boucher (1948), Clérambard (1950). Il a également écrit de nombreux scénarios et traduit des auteurs américains importants : Arthur Miller (Les Sorcières de Salem), Tennessee Williams (La Nuit de l'iguane). De nombreux films, téléfilms et dessins animés ont été tirés de ses œuvres. Mais, cultivant son statut d'écrivain politiquement incorrect, il est resté très à l'écart des milieux intellectuels, ce qui l'a fait classer dans les écrivains d'abord de gauche, puis de droite, puis anarchiste de droite.

Marcel Ayme

Marie-Louis-Georges Colomb, dit Christophe (Lure (Haute-Saône), - Nyons, ) est un des précurseurs de la bande dessinée en France et un biologiste auteur de manuels scolaires. Christophe est surtout connu pour être l'auteur d'histoires illustrées parues en feuilleton à la fin du XIXe siècle. Très fin observateur de la société, inspiré par les images d'Épinal, il est le créateur de personnages comme le savant Cosinus, le sapeur Camember, La Famille Fenouillard et les lutins Plick et Plock. Le texte de ses œuvres se caractérise par un vocabulaire extrêmement recherché, et, par ailleurs, riche en allusions culturelles, littéraires, historiques et géographiques autant que scientifiques. Le calembour subtil y a aussi ses droits au service d'un humour parfois loufoque comme dans Les Malices de Plick et Plock, parfois satirique (La Famille Fenouillard), ironique mais toujours tendre. La notoriété de ses planches ne doit pas faire oublier qu'il a participé pleinement à la vie de son époque. Ami de Jean Jaurès, de Baudrillard et de Tristan Bernard, il fut également botaniste de renom et pédagogue moraliste. Il a donné également des cours particuliers aux enfants Dreyfus à l'époque de l'affaire.

Louis-Marie Georges COLOMB

Bernard Clavel, né le à Lons-le-Saunier, mort le à La Motte-Servolex (Savoie), et inhumé à Frontenay (Jura), est un écrivain français principalement connu pour ses romans, mais qui s'est aussi adonné à l'écriture d'essais, de poèmes et de nombreux contes pour la jeunesse. Né dans une famille modeste, il devient apprenti pâtissier à 14 ans et se forme en autodidacte  en exerçant différents métiers avant de devenir journaliste dans les années 1950. Son premier roman L'Ouvrier de la nuit, publié en 1956, marque le début d'une production importante de près d'une centaine de titres avec des œuvres pour la jeunesse et de très nombreux romans, parfois constitués en sagas qui ont rencontré un vaste public comme La Grande Patience (4 volumes – 1962/1968), Les Colonnes du ciel (5 volumes - 1976/1981) et Le Royaume du Nord (6 volumes 1983/1989). Associant l'enracinement régional (la Franche-Comté, Lyon et le Rhône, le Québec…) et l'évocation historique (conquête de la Franche-Comté au XVIIe siècle, la vie des canuts et des mariniers du Rhône au XIXe siècle, la guerre de 1914-1918, l'implantation française au Canada…), Bernard Clavel montre une constante attention aux humbles et défend des valeurs humanistes en contant des destins individuels et collectifs, souvent confrontés au malheur. Son sens de la nature et de l'humain, sa mise en question de la violence et de la guerre et son souci de réalisme ont fait de lui un écrivain récompensé par de nombreux prix dont le prix Goncourt pour Les Fruits de l'hiver en 1968.Bernard ClavelJean Messagier (Paris - Montbéliard, ) est un peintre, graveur, sculpteur français. En 1947, a lieu sa première exposition personnelle à Paris; Galerie Arc-en-Ciel. De 1945 à 1949, l'artiste s'était montré sous l'influence de Pablo Picasso et de François Desnoyer qui fut son professeur à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Messagier a été révélée de nouveaux au public lors de l'exposition organisée par Charles Estienne à la Galerie de Babylone, en 1952, sous le titre La Nouvelle École de Paris. L'année suivante, Messagier rompt délibérément avec le post-cubisme à tendance expressionniste. Il s'appuie alors sur Jean Fautrier et Pierre Tal Coat pour élaborer une vision personnelle dans laquelle il restitue "la lumière… une lumière différente de celle des impressionnistes" qu'il avait "pressentie abstraitement". Réalisant aussi bien des sculptures, tapisseries, chars de carnaval, des montgolfières, étiquettes de bouteilles de vin, il fut encore poète, compositeur de musique, écologiste, un humaniste militant et surtout peintre. Rattaché à l'École de Paris d'après-guerre, on le qualifie confusément d'abstrait lyrique, de nuagiste, de tachiste, de paysagiste abstrait […]. Lui-même n'a jamais voulu se définir, il a toujours renoncé à la dualité abstraction – figuration.

Jean Messagier

"En hommage à ces hommes, dont les oeuvres ont contribué à porter haut certaines valeurs et à contribuer à l'épanouissement de notre patrimoine littéraire et artistique..."